La clémentine
.
Elle doit son nom au révérend père Clément (Vital Rodier 1829-1904) qui était directeur de culture de l’orphelinat de Misserghin (près d’Oran, en Algérie). En 1892, Louis Charles Trabut, botaniste et médecin français, avec le père Clément, aurait croisévolontairement un mandarinier avec un autre agrume. Quoi qu’il en soit, Louis Charles Trabut voulant rendre hommage à l’homme d’église, décida de le nommer « clémentine » en son honneur. La clémentine n’a pas de pépins contrairement à la mandarine, c’est un fruit vert à maturité qui ne devient orange que sous l’effet de la baisse de température hivernale.
La clémentine a d’abord été considérée comme un hybride entre le mandarinier (Citrus deliciosa Ten.) et une variété de bigaradier à feuille de saule (Citrus salicifolia Raf. ‘Granito’). Ce dernier avait été importé d’Espagne comme porte-greffe pour les cultures d’agrumes. Toutefois des études récentes menées par la station INRA de San-Giuliano en Corse consacrée à l’agrumiculture, ont montré à partir de l’analyse des chromosomes qu’il s’agissait en réalité d’un hybride entre le mandarinier et l’orange douce (Citrus sinensis).
La clémentine est un fruit pratiquement sans pépin (asperme), de ce fait, sa multiplication se fait essentiellement par greffage, tous les clémentiniers étant donc des clones. Néanmoins, on a constaté des mutations dont certaines ont fait l’objet de multiplication pour la culture, et donc à l’existence de variétés différentes.
Même si sa chair est légèrement moins parfumée, la clémentine prend de plus en plus la place de la mandarine car elle n’a pas de pépins (c’est un hybride auto-incompatible) et son épluchage est plus facile.
Une clémentine se divise généralement en une dizaine de quartiers. Un quartier est parfois appelé une cuisse ou un taillon.
Sa peau est fine de couleur verte-orange, non adhérente. Sa chair juteuse et acidulée est l’une des plus douces et sucrées des agrumes. Ce fruit est donc principalement consommé nature.
Le clémentinier (Citrus clementina) est un arbuste de 4 à 6 mètres à feuilles et fleurs très parfumées.
.
Variétés commercialisées (marché français) par ordre de précocité:
.
- Oronules
- Marisol
- Aroufatina
- Clemenpons
- Nules
- Berkane
- Fine de Corse
- Clémenvilla, Villa
- Nour
- Hernandine
- Ortanique
- Fortuna
- Nadorcott
- Afourer
.
Confiture De Clémentines
Tartelette chocolat blanc et clémentines:
.
– 160 gr de farine
– 50 gr de poudre d’amande
– 120 gr de mascarpone
– 50 gr de beurre mou
– 45 gr de sucre en poudre
– 120 gr de chocolat blanc pâtissier (Nestlé)
– 6 ou 7 petites clémentines non traitées
– 2 œufs
Préparer la pâte à tarte :
Mélanger la farine et la poudre d’amande.
Dans le bol d’un robot mixeur, mettre le mascarpone, le sucre et le beurre mou. Mixer jusqu’à obtention d’un mélange lisse et homogène. Ajouter le mélange farine / poudre d’amande et mixer jusqu’à formation d’une boule.
Étaler la pâte sur une épaisseur de 2 à 3 mm, à l’aide d’un rouleau à pâtisserie légèrement fariné. L’envelopper de papier film. Entreposer 1hà 1h30 au réfrigérateur.
Préchauffer le four à 160°C.
Râper finement le chocolat blanc.
Laver et sécher les clémentines. Prélever, à l’aide d’une râpe fine, le zeste de 4 clémentines. Mettre de côté.
Presser le jus des clémentines pour obtenir 120 ml de jus.
Faire chauffer le jus des clémentines.
Dans un récipient, battre, au fouet à main, les œufs avec le chocolat blanc et les zestes. Verser le jus chaud sur le mélange et battre jusqu’à ce que le chocolat blanc soit complètement fondu.
Sortir la pâte du réfrigérateur, en garnir des moules à tartelette beurrés et farinés. Déposer sur chaque tartelette un morceau de papier sulfurisé et un poids (haricots, riz …) dessus. Cuire 10 minutes.
Les sortir du four et baisser la température du four à 140°C.
Remplir les tartelettes, à ras bord, avec la préparation. Enfourner et cuire 15 minutes.
Laisser refroidir puis entreposer au réfrigérateur quelques heures avant de les déguster.